Labyrinthes

Florence BouvryPlasticienne

- Dès la préhistoire, le labyrinthe se retrouve dans de très nombreuses civilisations et de nos jours,il désigne une organisation complexe, tortueuse.
Notre monde moderne s'est tellement complexifié que nous pouvons utiliser la métaphore de Jacques Attali pour dire que notre monde est «labyrinthique ».

Aujourd'hui effectuer la traversée du labyrinthe à savoir le passage d'un univers à l'autre devant mener à la sortie de ce dédale mondial ne peut s’accomplir que selon des stratégies précises, où rien n'est laissé au hasard par les directives des « hautes instances » contemporaines.
Umberto Eco, dans La ligne et le labyrinthe parle de notre monde comme un labyrinthe en « rhizome »ou

« labyrinthe hermétique », un réseau entrelacé et infini de voies dans lequel tout point est connecté à divers autres points mais où rien n'empêche l'instauration, entre deux nœuds, de nouvelles liaisons, même entre ceux qui n'étaient pas reliés avant.
Chaque route peut être la bonne. Le rhizome doit être le lieu de conjectures, de choix, de hasards,d’hypothèses personnels et globaux qui doivent être continuellement reposés, car une structure en rhizome change sans cesse de forme.
C’est là notre échappée.

Sculpture papier- socle bois -

format 20 x 20 cm